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Après cinq ans, HSN continue de constater l’effet positif d’un traitement spécialisé de l’AVC

Après cinq ans, HSN continue de constater l’effet positif d’un traitement spécialisé de l’AVC

2025/07/22

Christine Perras est arrivée à Horizon Santé-Nord (HSN) au début de juin en train de subir un accident vasculaire cérébral (AVC) dont le score était 17 sur l’échelle NIHSS (National Institutes of Health Stroke Scale), ce qui indique un AVC de gravité modérée à sévère avec déficits neurologiques importants et un risque plus élevé de handicap physique. Après une thrombectomie endovasculaire (TEV) urgente, son score est tombé à zéro, ce qui signifie qu’il n’y avait aucun déficit neurologique durable.

Un AVC survient lorsque la circulation du sang vers le cerveau est interrompue. Selon les statistiques de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada, toutes les 5 minutes environ, une personne au Canada est victime d’un AVC.

Les cellules cérébrales meurent à raison de 1,9 million par minute après un AVC. Il est donc essentiel de rétablir la circulation du sang au plus vite pour améliorer les chances de survie et maximiser le rétablissement. La TEV est un type de traitement qui rétablit la circulation du sang vers le cerveau.

Christique Perras, âgée de 68 ans, indique que lorsqu’elle s’est levée, elle ne se sentait pas très bien. Elle se souvient d’avoir trébuché quelques fois et pris du Tylenol pour soulager les symptômes de ce qu’elle pensait être un mal de tête ordinaire. 

« Puis j’ai commencé à avoir très chaud et un mal de tête épouvantable », a-t-elle ajouté, allongée dans son lit de rétablissement à l’Unité des soins intensifs (USI) d’HSN.

Les symptômes de Christine se sont vite aggravés. Son état empirait à mesure que la matinée avançait jusqu’à ce que son mari, remarquant que quelque chose de grave se passait, a appelé l’ambulance. À ce stade, le côté gauche de son corps était engourdi – un signe avant-coureur de l’AVC.

« À son admission, elle ne pouvait plus du tout bouger son bras gauche et sa jambe gauche était extrêmement faible. Elle avait du mal à parler, mais elle n’était pas entièrement consciente du fait qu’il y avait quelque chose qui clochait », affirme le Dr Ravinder-Jeet Singh, neurologue spécialisé en AVC et responsable médical du Réseau du Nord-Est de l’Ontario contre les accidents cérébrovasculaires.

Des examens ont révélé la présence d’un gros caillot de sang du côté droit de son cerveau, et l’équipe de TEV/AVC n’a pas perdu de temps.

« Nous avons discuté de l’intervention, dressé un plan et retiré le caillot de sang, ajoute le Dr Singh. Pendant qu’elle était encore sur la table d’opération, nous avons remarqué qu’elle recommençait à bouger son bras gauche qui n’avait pas du tout bougé plus tôt. »

En une heure à peine, Christine Perras avait retrouvé sa pleine capacité de mouvement et la force dans son bras. Le lendemain matin, c’était comme si elle n’avait jamais subi un AVC.

Dans les jours qui ont précédé son AVC, Christine n’avait aucune raison de croire qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Elle ne prenait pas de médicaments et n’avait pas de problèmes de santé qui laissaient présager un AVC imminent. « Il n’y avait pas de signaux d’alarme, poursuit le Dr Singh. Après son admission, toutefois, des examens plus avancés ont révélé un trouble cardiaque sous-jacent qui au bout du compte a contribué à son AVC. »

Améliorer les résultats en santé dans la région

HSN est l’un des deux hôpitaux situés au nord de Toronto qui offrent la TEV, un traitement très spécialisé de l’AVC. Cela signifie que les patients admissibles ayant subi un AVC sont transférés à HSN des quatre coins du Nord-Est – de North Bay à Sault Ste. Marie et de Timmins à la côte de la baie James – pour le recevoir.

Le programme de TEV a été lancé à HSN en février 2020, et l’équipe a récemment célébré son cinquième anniversaire.

« Avant 2020, les patients du Nord-Est de l’Ontario devaient être transférés dans le sud de la province pour subir une TEV, ajoute Susan Bursey, directrice régionale du Réseau du Nord-Est de l’Ontario contre les accidents cérébrovasculaires. Depuis le lancement du programme à HSN, 242 patients ont subi l’intervention. »

La TEV exige un travail d’équipe. Par exemple, les équipes de tomodensitométrie et d’angiographie sont essentielles aux soins des patients qui subissent une thrombectomie endovasculaire, ayant de multiples responsabilités allant de la prise des images médicales initiales du cerveau à la réalisation de l’intervention dans la salle d’angiographie », précise Annette Tracey, gestionnaire de l’imagerie médicale à HSN.

« La TEV est l’une des seules interventions médicales pouvant changer la vie d’une personne presque immédiatement, poursuit le Dr Alderado Costa-Alves, neuro-interventionniste faisant partie de l’équipe de Christine Perras.

« En tant que chirurgien, il n’y a rien de plus gratifiant que de voir des améliorations remarquables sur le plan neurologique chez nos patients », affirme-t-il.

Les docteurs Stefano Priola et Aviraj Deshmukh, qui sont tous les deux des neuro-interventionnistes spécialisés en TEV à HSN, sont du même avis.

« La TEV permet de cibler les gros caillots de sang dans le cerveau qui causent un AVC grave et de les retirer de sorte que bien des gens comme Christine ont la chance d’avoir un rétablissement extraordinaire », déclare le Dr Priola.

« La TEV s’est révélée être la percée médicale la plus importante dans le traitement de l’AVC des dernières décennies », termine le Dr Deshmukh.

La nouvelle équipe interprofessionnelle mobile spécialisée en soins de l’AVC (MOTIVE) d’HSN est intervenue rapidement pour apporter son soutien à l’USI en réalisant des évaluations fonctionnelles spécialisées en AVC et en prodiguant des conseils pour l’élaboration d’un plan exhaustif de mise en congé pour Christine.

« L’équipe tout entière a fait un excellent travail, indique Christine Perras. Je suis réellement reconnaissante de pouvoir de nouveau boire de l’eau et prendre une douche. »

Pour traiter l’AVC avec efficacité, il faut d’abord en reconnaître rapidement les signes

Le temps est très précieux lors d’un AVC. D’ailleurs on dit que « le temps perdu, c’est du cerveau perdu. »

Si vous ou une personne près de vous présentez des signes d’un AVC, composez le 9-1-1.

La Fondation des maladies du cœur et de l’AVC a mis au point une manière simple de se souvenir des signes les plus importants d’un AVC :

Signes de l’AVC : V-I-T-E

V : Visage – est-il affaissé?
I : Incapacité – à lever les deux bras normalement?
T : Trouble de la parole – trouble de la prononciation?
E : Extrême urgence – composez le 9-1-1

Ne vous conduisez pas et ne conduisez pas la personne qui subit un AVC à l’hôpital. Une ambulance vous conduira à l’hôpital le plus proche offrant des soins urgents de l’AVC.

Les traitements peuvent réduire la gravité de l’AVC et inverser certains de ses effets, comme dans le cas de Christine Perras.

Plus de signes d’un AVC

Le signes V-I-T-E sont les signes les plus courants de l’AVC et les plus susceptibles d’être causés par un AVC que toute autre affection.

Certaines personnes éprouvent d’autres signes de l’AVC.

Ils comprennent les suivants :

• changements de la vision – vision trouble ou vision double
• mal de tête grave et soudain – habituellement accompagné d’autres signes
• engourdissement – habituellement d’un côté du corps
• problèmes d’équilibre

Pour obtenir plus de renseignements, visitez coeuretavc.ca.